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Feu de joie, pas feu de paille...

  • La rêveuse en orbite
  • 13 sept.
  • 1 min de lecture

Dernière mise à jour : 9 oct.

Il paraît que les coups d’un soir laissent moins de traces. Il paraît…


À ceux qui ont frôlé l’amour sans jamais le toucher...


Il y a des hommes qui jouent à cache-cache avec l’amour.


Ils se réfugient dans des flammes rapides, persuadés que quelques draps froissés suffisent à prouver qu’ils brûlent encore.

Ça occupe les mains, ça distrait les nuits… mais quand la lumière revient, il ne reste rien.


L’amour vrai, lui, ne consume pas.


Il se glisse dans un frisson partagé, dans deux respirations qui s’accordent.

Dans un baiser qui efface le temps.

Dans la chaleur d’une peau qu’on ne veut pas quitter.

Ce n’est pas un jeu d’ombres.

C’est une lumière qui éclaire, qui enveloppe, qui nourrit.


Beaucoup reculent.

Parce qu’un sourire trop franc, une complicité trop forte, ça déshabille plus vite qu’une caresse.

Parce que cette vérité-là ne laisse aucun refuge.


Alors ils s’inventent des passions de carton, bruyantes mais fragiles.

Ils serrent des corps sans serrer d’âmes.

Et ils appellent ça la liberté.


Mais la vraie liberté, c’est d’oser s’ouvrir.

De montrer ses failles.

De brûler pour de vrai, pas seulement pour une nuit.


Un jour peut-être ils comprendront.

Mais la lumière, elle, ne revient jamais au même endroit.

Et la chaleur qu’ils ont écartée, d’autres la savourent sans trembler.


Si l’amour a un secret, c’est qu’il se cueille au moment où il se présente.

Sans concession, sans fard.


Parce que sans flamme, pas de feu.

Et sans feu, pas de vie.

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