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Énergie non renouvelable…

  • La rêveuse en orbite
  • 2 sept.
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 9 oct.

Bon, ok… je l’avoue : quand j’ai écrit ça, j’étais un peu fâchée. Oui, ça arrive même aux rêveuses intergalactiques.

Il y a des âmes qui donnent, et d’autres qui prennent. J’en ai croisé comme nous en croisons tous.


Il semble que la vie a décidé de me classer dans la première catégorie.


À ceux que je pense être dignes de confiance, je donne mes mots, mes rires, mes élans, mes silences, ma douceur… Je suis entière. Je n’ai jamais su aimer à moitié, ni me retenir de sonder plus loin que ce qui apparaît.


Lorsque l’on a besoin de moi, j’offre sans compter, sans calcul, avec l’intensité de ceux qui veulent tout goûter de la vie.

Je l’ai toujours fait avec vérité, avec sincérité, avec la conviction que c’est dans l’échange que tout s’illumine.


Alimentée par mon esprit finalement très indépendant, je n’attends rien en retour si ce n’est la satisfaction que m’apporte la richesse du partage.

Si ce dernier ne change pas le monde, je me dis qu’il contribue, au moins, à le rendre moins insupportable.


Pourtant, souvent, en face, il y a ceux qui prennent.

Ils s’approchent attirés par cette énergie qu’ils n’ont pas en eux. Ils se chauffent à ma lumière comme on se réchauffe près d’un feu qu’on n’a pas allumé.

Ils se sentent plus grands dans mon regard, plus beaux dans mes mots, plus vivants dans l’espace que je crée pour eux.


Je deviens le miroir dans lequel ils osent enfin se voir autrement.


Oui, mais… prendre sans échanger, se nourrir sans partager, c’est croire un instant se remplir et ce n’est qu’une illusion.


L’intensité n’appartient pas à celui qui la consomme, mais à celui qui la porte et la crée.


À ceux qui sont venus s’abreuver jusqu’à plus soif au puits de ma bienveillance,

À ceux qui se sont vautrés joyeusement dans ce que mon regard exigeant pouvait leur renvoyer,

À ceux qui ont flatté leurs égos en jouant avec ma gentillesse et ma générosité de cœur,

Je vous souhaite de vous enrouler dans votre solitude d’âme et de vous étouffer lentement dans le coton de votre auto-suffisance.


Très lentement…


N’oubliez jamais que prendre sans donner et s’emplir sans partager, ne nourrit rien d’autre que le vide qui gronde en vous.

Vous pouvez vous enivrer un temps, flatter vos égos de ces étincelles que j’offre, mais sans réciprocité, vous n’y trouverez qu’un mirage.


Les gens qui donnent ne se vident pas.

Leur intensité demeure.

Elle ne s’éteint pas parce que l’autre la consomme : elle se détourne simplement.

Elle continue de brûler, ailleurs, plus loin, là où certains savent y répondre.


(Et puis… à vous, qui chérissez la réciprocité, qui savez offrir une part de votre ombre, de vos doutes, qui exprimez votre joie librement, à vous qui aimez l’immense palette de nuances que nous offre notre si court passage sur Terre, je n’ai qu’un mot pour vous : merci.)



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